30 mai 2024

Edwy Plenel, Laure Calamy, Gaël Faye : plusieurs personnalités s’opposent à la fusion du service public

Les Inrocks parlent de la pétition citoyenne que nous soutenons contre la fusion des entreprises de l'audiovisuel public : Edwy Plenel, Laure Calamy, Gaël Faye : plusieurs personnalités s’opposent à la fusion du service public

La lutte continue - Laure Calamy, Julien Clerc, Martin Solveig et une cinquantaine de personnalités signent une pétition contre la fusion de l’audiovisuel public

Libération relaie la pétition du collectif de citoyens et de personnels de l'audiovisuel public contre la fusion de leurs entreprises : La lutte continue - Laure Calamy, Julien Clerc, Martin Solveig et une cinquantaine de personnalités signent une pétition contre la fusion de l’audiovisuel public

Une pétition lancée pour s’opposer à la fusion de l’audiovisuel public

Le Parisien parle de la pétition lancée par un collectif de citoyens et de personnels de l'audiovisuel public contre la fusion de leurs entreprises, pétition soutenue par notre intersyndicale interentreprise : Une pétition lancée pour s’opposer à la fusion de l’audiovisuel public

29 mai 2024

Une pétition lancée pour s'opposer à la fusion de l'audiovisuel public

Une pétition initiée notamment par des salariés de l’audiovisuel public et signée par des personnalités comme le comédien Vincent Dedienne ou l’actrice Laure Calamy a été mise en ligne mercredi pour mobiliser contre la réforme de l’audiovisuel public défendue par le gouvernement.

Ce texte, porté par la ministre de la Culture Rachida Dati, figurait à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale la semaine passée mais son examen a été reporté à une date encore inconnue pour cause de calendrier parlementaire encombré.

La fusion de l’audiovisuel public doit concerner France Télévisions, Radio France, l’INA (Institut national de l’audiovisuel) et France Médias Monde (RFI, France 24). L’intégration de ce dernier groupe provoque cependant un débat jusque dans le camp présidentiel.

Madame Dati prévoit une phase transitoire avec une holding commune au 1er janvier 2025, puis une fusion un an après. Quelque 16 000 salariés sont concernés.

La pétition, qui atteignait plus de 1 600 signatures mercredi en début de soirée sur le site change.org, affirme que « soumettre ces quatre entreprises publiques à une direction unique ne les rendrait pas plus puissantes, mais au contraire beaucoup plus vulnérables aux tentatives de pressions politiques et économiques, aux ingérences éditoriales ».

« Avec cette fusion nous risquons de perdre une pluralité de points de vue, une richesse éditoriale si précieuse à la vie démocratique du pays. Il y a un risque évident d’appauvrissement et de lissage des contenus. Nous constatons déjà par petites touches, sous l’effet des rapprochements en cours, un début d’uniformisation. Ne continuez pas sur cette voie », réclame ce texte, rédigé par des « publics et personnels de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Ina », ainsi que par des « citoyennes et citoyens ».

Parmi les premiers signataires figurent des personnalités de divers horizons, comme les dirigeantes de la CGT Sophie Binet et de la CFDT Marylise Léon, le musicien Julien Clerc ou l’humoriste de France Inter Guillaume Meurice, actuellement suspendu d’antenne et dans l’attente d’un possible licenciement pour avoir réitéré des propos polémiques sur Benjamin Netanyahu tenus fin octobre.

Pour protester contre la réforme, les salariés de l’audiovisuel public avaient fait grève pendant 48 heures la semaine passée et la directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, avait de son côté invité les députés à « visiter » la station.

« Je suis sûre que vous repartirez convaincus de tout faire pour préserver la radio publique », avait-elle dit sur le réseau social X.

27 mai 2024

La Croix - Tribune - « Cette réforme de l’audiovisuel public est une ineptie »

Dans La Croix : Le gouvernement défend son projet de fusion des radios et télévisions de service public, malgré l’opposition de nombreux journalistes de Radio France. Pour l’avocat Stéphan Alamowitch, ce projet est inepte, et pourrait occasionner des gaspillages financiers.

23 mai 2024

Ils parlent de notre lutte dans toute la France - presse du 23 mai 2024

Partout en France, la mobilisation était forte dans les stations locales de France 3 et France Bleu : 

- La Presse de la Manche : Pourquoi France Bleu Cotentin est en mode silence radio pendant deux jours ?

- Ouest France : À Caen, France Bleu et France 3 s’unissent contre le projet de fusion de l’audiovisuel public

- Courrier picard : Les personnels de France Bleu et France 3 Picardie mobilisés à Amiens contre la fusion

- La Nouvelle République : Les salariés de France 3 et France Bleu en grève à Poitiers et La Rochelle

- Le Progrès : Saint-Etienne - Les programmes locaux de France 3 et France Bleu perturbés par un mouvement de grève

- La Dépêche : "Non, non à la fusion !" : les salariés de Radio France craignent pour leur avenir à Toulouse

- Touléco : À Toulouse, les salariés de France Bleu Occitanie et France 3 Occitanie en grève

- Le journal toulousain : Pourquoi les salariés de France Bleu Occitanie sont-ils en grève ?

- Sud Ouest : Béarn : des salariés de France Bleu en grève protestent contre le projet de réforme de l'Audiovisuel public

- France Bleu Gard Lozère : LFI ne participe pas au débat sur l'Europe à Nîmes ce jeudi par solidarité contre le projet « France Médias »


Vendredi 24 mai 2024, la grève continue !

Vendredi 24 mai 2024, la grève continue jusqu'à minuit ! 

Pour les parisiens, rendez-vous à 10 h à la bourse du travail, salle Henaff.
29 boulevard du Temple - 75011 Paris
Métro République

L'examen du projet de loi portant sur la fusion de l'Audiovisuel public est reporté au mois de juin

Nous avons appris aujourd'hui jeudi 23 mai à 13 h par une dépêche de l'AFP qu'officiellement, face à l'encombrement de l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, la conférence des Présidents de l'Assemblée a pris la décision de reporter l'examen du projet de loi portant sur la fusion de l'Audiovisuel public. 

Le texte pourrait n'être examiné qu'en juin, probablement la semaine du 24 juin 2024.

22 mai 2024

Libération - Tribune - Lettre ouverte : « Mesdames et messieurs les députés, ne sacrifiez pas la radio et la télé publiques ! »

Une lettre ouverte dans Libération, signée à l'unanimité de tous les syndicats de Radio France et de France Télévisions, par certaines organisations de l'INA et France Médias Monde, ainsi que des sociétés de journalistes et des salariés de ces entreprises, interpelle les députés amenés à se prononcer sur une fusion de l'audiovisuel public. Un « mariage forcé » et un « texte trompeur » selon eux.


Rassemblement intersyndical et inter-entreprises

L'Audiovisuel public est en danger ! Ses entreprises sont ménacées.

Un rassemblement est organisé demain jeudi 23 mai 2024 à 13 h 30 devant le ministère de la Culture (place Colette) dans le 1er arrondissement de Paris (métro ligne 1 - station Palais-Royal - Musée du Louvre) à l'inititative des organisations syndicales des entreprises de l'Audiovisuel public.

Venez nombreux !

Le Monde - Tribune « A Radio France, la volonté gouvernementale de fusionner l’audiovisuel public nous semble démagogique, inefficace et dangereuse »

Alors que le gouvernement mène tambour battant une réforme de l’audiovisuel public, plus de 1 100 salariés des équipes de Radio France, parmi lesquels Nicolas Demorand et Sonia Kronlund, mettent en garde, dans une tribune au « Monde », sur les risques d’affaiblir un média plébiscité par les auditeurs.

21 mai 2024

Asssemblée Générale des personnels de Radio France - 22 mai 2024

Suivez l'Assemblée Générale des personnels de Radio France, mercredi 22 mai 2024 à partir de 12 h 30 sur le Facebook Live de la CGT Radio France en direct du Foyer B de la Maison de la Radio et de la Musique.



Vote solennel de la loi sur la réforme de l'audiovisuel public et la souveraineté audiovisuelle

Dans sa volonté de mener sa "réforme" au pas de charge, la majorité a fixé la date du vote solennel à l'Assemblée Nationale au mardi 28 mai 2024 à partir de 15 h, soit dans seulement une semaine.


Le vote sera suivi d'une deuxième lecture au Sénat prévue le 19 juin 2024.